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Depuis ma chaise...

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Nous sommes déjà le 23 novembre. Les premières belles chutes de neige sont tombées, en recouvrant les dernières couleurs de l’automne. En tout cas à l'Alpe-des-Chaux, dans mon chalet à 1500 m d'altitude. Ce passage-là, je l’ai toujours ressenti comme une secousse intérieure, un besoin de m'enfouir au fond de ma grotte pour hiberner.

Il y a quelques semaines, j’étais en Dordogne, assise sur cette chaise. Une chaise simple, qui n'avait rien de spectaculaire. Pourtant, c’est sur cette assise-là que beaucoup de choses se sont concrétisées.

Autour de nous, l’automne jouait sa grande cérémonie colorée : ça tourbillonnait, ça flambait, ça résistait avant de s’endormir. Même la température était agréable. Et moi, je regardais tout ça… en râlant évidemment - malgré le sublime spectacle - car l’automne annonce l’hiver, l’hiver annonce le ralentissement, et le ralentissement, je ne sais jamais trop quoi en faire. À part me cacher dans ma grotte.


Sauf que voilà : cette chaise a fait son travail d'introspection. Elle m’a immobilisée juste assez longtemps pour que je sois obligée de me demander :

  • Qu’est-ce que je veux vraiment ?

  • Qu’est-ce qui me met en mouvement chaque matin ?

  • Est-ce que ce que je fais, je le fais juste, alignée, vivante ?


Alors j’ai regardé rétrospectivement les neuf derniers mois. Il s'est passé tant de choses. Le chiffre d’affaires ne danse pas la samba, mais moi si, intérieurement du moins. J’ai senti que je suis sur le bon chemin, même si le terrain n’est pas toujours confortable.



Dans cette forêt de Dordogne, les couleurs avaient exactement la même intensité que mon moteur interne : le feu.

Ce feu-là, il n’est pas agressif. Il est tenace. Il me fait avancer. Il veut comprendre, ajuster, accomplir. Et surtout : il refuse de se consumer et de s'éteindre.


Le monde nous insécurise. On vit tous une période particulière : septembre et octobre ont brassé tout le monde, et novembre nous ramène gentiment à l’essentiel. Ce mois nous invite à revenir à soi, à régler les problématiques qui nous touchent directement dans notre petit monde à nous, plutôt que de se morfondre et d'avoir peur de ce qui se passe à des milliers de kilomètres. C’est une forme de recentrage et d'alignement.

Alors je fais ce que je sais faire de mieux :

  • Je trie ce qui ne me correspond plus.

  • Je clarifie ce que je veux réellement.

  • Je prépare de nouvelles idées, des propositions utiles, concrètes, humaines.


Je reviens vers vous avec des outils simples pour remettre de l’ordre dans les maisons… et dans l’esprit, pour se sentir bien chez soi.

C’est ma manière d’avancer : faire, réajuster, et continuer.

Cette chaise en Dordogne n’a rien « révélé ». Aujourd'hui, je suis assise ailleurs, en train de vous écrire, entourée de neige cette fois-ci. Changer d’angle, c’est tout ce qu’il faut pour rallumer le feu et repartir.



 
 
 

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